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11/06/2005

L’éléphant bleu : restaurant thaïlandais près de Bastille

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L’éléphant bleu est une chaîne connue avec un restaurant dans chaque grande capitale du monde choisie : Bangkok, London, Paris, Brussels, Copenhagen, Lyon, Dubai, Kuwait, Bahrain, Malta, Beirut - ouvertures prochaines : Moscow, Jeddah, Abu Dhabi, Shanghai.
J’y suis allé sans a priori même si j’avoue une faiblesse de goût pour le pimenté sans excès. Ici, la force pimentée de chaque plat se mesure en petits éléphants rouges présents à côté de chaque désignation. Un éléphant me suffit largement. Deux, ou trois doivent m’être pénibles.
La carte est donc agrémentée d’éléphants rouges mais aussi de prix non moins épicé. Les apéritifs sont hors de prix, et les vins dignes d’un coupe gorge. Mes amis et moi avons choisi une entrée de gamme : un blanc d’Alsace mélange de cépages réalisé spécialement pour le restaurant : le résultat est stupéfiant, nous avons tous adoré ce vin qui se marrie effectivement très bien avec la cuisine thaïlandaise. De quoi nous réconcilier avec le reste de la carte des vins que nous ne pourrons (voudrons) pas nous offrir (certains vins à plus de 1000 Euros).
Brefs, si vous passez votre tour sur les apéritifs et cocktails et que vous choisissez le menu découverte, vous êtes sauvés à bon compte. Car la carte des plats même plus clémente en tarifs que celle des vins a sa dose de piments elle aussi. Bref, je vais cesser là ma lamentation tarifaire pour m’attacher au fond du wok.
Le menu découverte est finalement un bon compromis pour tester ce que la carte ne saurait vous traduire. Nous avons d’abord cru devoir choisir parmi cinq entrées puis cinq plats, mais en fait, le menu vous propose de goûter à tout avec un ordre de dégustation. Les tables sont juste aux dimensions des énormes plats de fer et de cuivre martelés qui supportent en balcons circulaires les différents bols de saveurs : poissons, bœuf, poulet et crustacés en sauces, beignets, grillades et paniers vapeur. La Thaïlande se livre à vous et c’est un bon moment gastronomique, incontestablement. La cuisine est fine sans être raffinée mais la troisième du monde montre son potentiel.
Le décor est intéressant sans être là non plus à couper le souffle : des plantes partout rafraîchissent le citadin accablé de bitume et de foule ; une cascade artificielle et quelques poissons rouges assoient l’ambiance asiatique de l’endroit et permettent de faire son vœux de touriste ; un mobilier de bambou et rotin se fond au parquet et faux pont du même bois pour mettre en valeur les peintures, je ne dirais pas estampes..
Enfin, les serveurs et serveuses en costume se relaient depuis l’accueil en haie d’honneur, au placement, au service et à la haie de départ. Les costumes féminins sont fuselés et soyeux à l’image de l’orchidée que les femmes reçoivent en partant. Le service est agréable mais parfois un peu crispé, forcé ; dans tous les cas meilleur que dans un restaurant français parisien même supérieur à la moyenne.
Finalement, je reste sur une note mitigée, même si je suis heureux de l’avoir testé. Tout est supérieur à la moyenne mais tout reste inférieur au rêve.
Dommage, j’adore les rêves !

18:10 Publié dans Restaurants | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Gastronomie

29/12/2004

Restaurant l’Alsace : 39 avenue des Champs Elysées, Paris 8ème - Une valeur sûre

medium_l-alsace-restaurant.jpgEtant à moitié Alsacien, je suis d’autant plus attentif au respect des fondamentaux gastronomiques de cette région bénie de l’art de la table. Je me suis rendu à l’Alsace en famille sans réserver en précisant que je souhaitais une table éloignée de l’entrée et d’éventuels courants d’air. On m’a réservé une belle table au sous-sol et j’ai commandé un Gewurztraminer cru « Les Sorcières » de la bonne maison « Dopff & Irion », millésime 2002. Le terroir du château de Riquewihr - où selon la légende on brûlait des sorcières au moyen-âge - est intéressant et développe un vin fin et épicé. Avec quelques bretzels en apéritif, c’est amusant. En mangeant un plat relevé puis avec le fromage, c'est très bien. Ce gewurz est assez doux (trop ? comme la pluspart des vins d'Alsace ?) mais il a tout de même su garder beaucoup de caractère avec des tons fumés et épicés : une gourmandise avec du relief !

Mes invités arrivants, nous avons commandé des fuits de mer, des choucroutes et du poisson. Le serveur, géant par la taille (plus de 2 mètre) l’était aussi par la gentillesse et la tenue. Issu d’une famille très nombreuse (plus de 10 enfants nous a-t-il dit), ce gentleman nous a ravis par son attention et sa discrétion. Le repas fut très bon et le vin également du début à la fin du repas. Un de mes parents fêtant son anniversaire, nous nous sommes vus proposés gracieusement une tournée de champagne. Quelle joie de constater que même en 2004, même dans un des restaurants les plus connus et abordable de la capitale, on vous traite encore comme un client digne de sensibilité et de goût !

Nous avons passé une très bonne soirée.

Bravo l’Alsace, à recommander !

La prochaine fois je testerai les huitres géantes que j'ai vu servir non loin de moi. Les miennes étaient classiques mais vraiment très bonnes.