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13/02/2006

Gewurztraminer Alsace Grand Cru, Hatschbourg, Joseph Cattin

medium_gewurztraminer-cattin-alsace-grand-cru.jpgJoseph Cattin est un grand producteur alsacien et je repère en une fraction de seconde son blason sur une bonne table. Le Grand Cru Hatschbourg en Gewurztraminer est une petite merveille de vin sec et fruité. Joseph Cattin travaille la vigne Hatschbourg à deux pas de Voegtlinshoffen au sud de Colmar et juste au nord d’un autre Grand Cru : le Goldert. La vigne est proposée à des conditions optimales d’exposition sud-est et de drainage sur un sol de marne et de galets calcaires.

 

Ce Grand Cru se concentre sur 47 ha dont seulement 12 ha réservés au cépage Gewurztraminer.

 

Je vous conseille ce vin de senteur, de fruits et d’épices en apéritif bien sûr ou sur un bon munster fermier. Succombez au corps de ce vin charpenté et délicieusement parfumé de rose et de fruits ; Parker Robert n’évoque-t-il pas des tons de litchi et d’ananas mûrs.

Ma note personnelle : 8,5/10 et sans doute 9 si le bouchon n'avait montré quelques signes de faiblesse et un léger impact sur la tonicité du vin.

Monsieur Cattin, merci pour ce beau travail !

08:05 Publié dans Les Alsace | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Gastronomie

16/05/2005

Gewurztraminer : Couvent de la Divine Providence à Ribeauvillé 2003

medium_gewurztraminer-ribeauville.jpgParmi les vins de provenance monastique que vous pouvez déguster à la Ferme des Moines, et qui suit la sélection de Philippe Bosc, vous hésiterez entre le Riesling Couvent des Sœurs de Ribeauvillé 2003, le Corbières rouge Monastère Notre Dame de Gaussan 2002 et la « Cuvée Saint Honorat » vin de pays Abbaze de Lérins 2001.

J’ai goûté le Gewurztraminer Couvent des Sœurs de Ribeauvillé 2003. Belle couleur, bonne teneur alcoolique et larmes parfaites, belle tenue en bouche mais un regret sur l’arrière goût « dur amer » et peu harmonieux.
Gageons que le millésime n’est pas merveilleux.
Ce que je reproche en général aux Gewurztraminer modernes c’est leur douceur excessive, ce qui est une pitié pour de tels grands vins secs. A tel point que j’en viens à aimer le Riesling qui a jusque là toujours manqué de rondeur à mon goût. Bref, les vins d’Alsace évoluent, peut être avec le goût des consommateurs, peut-être pas dans la bonne direction…

Mais quel plaisir de boire de vrais vins monastiques ! Merci aux moines pour ce beau travail séculaire qui fait du vin un emblème culturel moderne et vénérable.

Bonne ballade bucolique et historique à Thierenbach.

08:50 Publié dans Les Alsace | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Gastronomie