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09/04/2007

Gran Malbec, Argentina, Flechas de los andes

medium_flechas-de-los-andes-gran-malbec-argentina-luc-bretones.jpg30 000, pas une de plus ! Alors, je vous suggère de ne pas laisser passer ce genre d'opportunité. La production à faible rendement de ce "gran malbec" argentin est d'une divine qualité.

 

L'identité de ses protecteurs français permet de mieux comprendre cette expérience unique de dégustation : Rothschild, Dassault et leur bras de chaix, l'oenologue Michel Rolland. Les flèches du bouclier de Rothschild semblent protéger la propriété et son produit phare.

 

Le reste est force des arômes et envoutement des sens ! Fermez les yeux, regardez les andes, humez l'espace et le vent puis plongez dans votre tulipe de verre, décoiffé par les bourasques soulantes des plateaux montagneux, emporté dans le tourbillon rouge sombre de fruits arrivés à belle maturité.

 

Quelques inspirations légères vous étourdirons suffisamment pour une mise en bouche chancelante et abandonnée. Le nectar est ample, moelleux tout en restant biensûr totalement sec, au contact de velour. Corps parfaitement équilibré, arômes intenses et harmonieux de prunes et cassis en pleine expression, en pleine maturité, tanins fin et caractéristiques du cépage malbec des latitudes argentines, élevé en barriques de chêne français. Alléluia !

 

110 hectares pour berceau de ce plaisir à 120 kilomètres au sud de l'industrielle viticole Mendoza, voilà Vista Flores, altitude 1100 mètres. Les dépôts d'alluvions assurent à ces terres un drainage idéal. Le climat fait le reste.

 

Ma note pour cette merveilleuse découverte : 8,5/10. 10 ans de garde ne m'effraient pas. Excellent rapport qualité / prix.

Commentaires

jh échange mavrodaphné contre gran malbec. Dégustation au Pont des Beaunes ou à La Balme au choix... Tokaj négociable sur lit de foie gras. du Funf putunyos, s'il vous plaît !
Bises
David

Écrit par : daWid | 11/04/2007

ça marche !

Luc

Écrit par : Luc | 11/04/2007

Merci d'avoir partagé cette découverte. J'ai toujours du mal avec le malbec mais celui-ci a l'air bon.

Écrit par : marsha | 14/04/2007

François connait les vns argentins depuis 1960. S'ils imitent encore l'oenologie appliquée française ils vont vers des catastrophes t doiven rester "naturels"




Les vins français malades de leur œnologie


François TATARD (1932) a participé, dans les années 1960, dans une grande maison de Champagne à l'expérience suivante:
Des bouteilles, prêtes à être munies de leur bouchon de commercialisation habituel ont été goûtées, puis capsulées en deux lots.
Le premier avec des capsules en inox et joint de liège, le second avec ces même capsules mais joints en polyéthylène à garantie alimentaire.
Après dégustations comparées, il apparut nettement, avant une semaine, que les vins à joint polyéthylène de bouchage, avaient rajeuni et perdu toutes leurs qualités mûries par vieillissement.
On constate que les vins, actuellement bouchés par des polyéthylènes expansés serrés, deviennent acides, aigres et sans saveur en assez peu de temps. Les vins chiliens en font la triste expérience imitée, comme d'habitude, par les vins français.
Les chimistes de RHONE POULENC autant que les responsables des grands laboratoires œnologiques n’étaient pas surpris de ces résultats qu’ils expliquaient par la migration bien connue des éthers aromatiques au sein de la matière de synthèse. Ces éthers, en traces non mesurables, ont un pouvoir dissolvant au contact des macromolécules artificielles.

1960 – achat d’une bouteille de vin chez l’épicier de quartier

La recette était simple quand on connaissait les habitudes du commerçant. Lorsque le casier à bouteille était en voie d’épuisement, le livreur venait recharger en empilant sa livraison sur ce qu’il restait au fond du casier. Il fallait, discrètement, fouiller vers le fond et mirer le flacon poussiéreux à l’étiquette défraîchie. Si l’on constatait la présence d’une « queue de renard », bien collée sur le verre, on pouvait être certain du bon choix. Ce dépôt adhésif était le résultat d’une fermentation de vieillissement favorisée par un bon taux d’alcool. Le vin blanc y prenait un goût de Xeres et le vin rouge atteignait des performances de qualité exceptionnelles. Bien sûr, les vins au litre ne permettaient pas cela, mais des bouteilles de vins d’Algérie, très bon marché, étaient capables de ces prouesses. Les professionnels, œnologues avertis, expliquaient que le bas prix de ces vins ne justifiait pas les tripotages des vins « chics ». C’est, peut-être, parce qu’on avait laissé faire la nature qu’on arrivait à cet idéal.

Nos vins sont malades de notre oenologie et de nos vinifications "scientifiques". On citera comme causes de la dégradation de leurs qualités ancestrales :
Les mélanges abusifs de raisins noirs et blancs, les filtrages excessifs, les ajouts d'acides tartriques, les excès des bisulfites, les fermentations malo-lactiques artificielles prématurées.
Ainsi, les vins de Bourgogne ne sont plus tout à fait des vins rouges. Les Beaujolais semblent oublier que le Gamay ne donne pas un très bon vin sans l'alcool nécessaire.
J'ai acheté un excellent VIOGNIER du pays d'Oc, le producteur justifiait sa qualité par l'intervention d'un "wine-maker" australien.
Alors, soyons modestes et reconnaissons que les anglo-saxons sont les meilleurs oenologues du monde.

Écrit par : TATARD | 08/10/2007

je reviens sur votre blog, pour trouver des noms de vin argentin, j'ai mon info ! pour un nouvel épisode d'Omer Romanzini

vous ne m'avez pas aidé à trouver un vin italien, qui aurait pu être bu à la Renaissance ?

qui peut me souffler une idée ?
Merci,
Corinne

Écrit par : CORINNE | 29/11/2007

je reviens sur votre blog, pour trouver des noms de vin argentin, j'ai mon info ! pour un nouvel épisode d'Omer Romanzini

vous ne m'avez pas aidée à trouver un vin italien, qui aurait pu être bu à la Renaissance ?

qui peut me souffler une idée ?
Merci,
Corinne

Écrit par : CORINNE | 29/11/2007

je reviens sur votre blog, pour trouver des noms de vin argentin, j'ai mon info ! pour un nouvel épisode d'Omer Romanzini

vous ne m'avez pas aidée à trouver un vin italien, qui aurait pu être bu à la Renaissance ?

qui peut me souffler une idée ?
Merci,
Corinne

Écrit par : CORINNE | 29/11/2007